L’endométriose c’est quoi ?
L’endomètre, c’est le tissu utérin. Il évolue au cours du cycle de la femme pour accueillir l’éventuel œuf s’il y a fécondation. Lorsqu’il n’y a pas de fécondation, c’est lui qui part en saignant, ce sont les règles.
L’endométriose c’est quand on retrouve de l’endomètre ailleurs que dans l’utérus. Sur les ovaires, sur la vessie, sur les intestins le plus souvent. Certaines femmes ont même des atteintes au niveau des poumons.
Et ces cellules d’endomètre, où qu’elles soient implantées, se comportent exactement de la même manière… Elles évoluent au cours du cycle et s’il n’y a pas de fécondation, se détachent de l’organe où elles sont installées et saignent…
Seulement, ces organes, contrairement à l’utérus, ne sont pas fait pour saigner… Le sang ne peut pas s’évacuer non plus… Ce qui provoque des lésions, des inflammations. Des adhérences se créent aussi entre organes (des organes se collent entre eux), des kystes de sang se forment autour des ovaires… Tout ceci crée des douleurs, plus ou moins intenses, plus ou moins longues. Pendant et en dehors des règles, les douleurs peuvent durer presque tout le cycle, ou ne laisser qu’un court répit. Rapports sexuels douloureux, troubles digestifs, fatigue chronique, sont d’autres symptômes de la maladie… ainsi que des problèmes de fertilité.
L’impact de l’endométriose sur la vie quotidienne d’une femme sur dix (estimation actuelle du nombre de femmes concernées en France) est énorme et largement sous-estimé.
Vous pouvez consulter les sites des 2 principales associations qui œuvrent dans le domaine : EndoFrance et Endomind pour en savoir plus.
Comment la sophrologie peut-elle aider ?
L’endométriose, on en entend un peu plus parler dans les médias aujourd’hui. Des femmes ont effectivement décidé d’utiliser leur notoriété pour parler de leur maladie et de ses conséquences sur leur qualité de vie.
Pourtant, cela reste insuffisant. Aujourd’hui, les règles sont encore souvent un sujet tabou. Aussi, l’endométriose reste méconnue et les femmes en souffrant restent incomprises… Voire jugées de ne pas gérer des « règles douloureuses », d’être tout le temps fatiguée, de trop s’écouter, d’être douillette… En effet, en 2018 on comptait encore en moyenne 7 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic de la maladie.
La sophrologie aide sur de nombreux aspects : la fatigue, la douleur, les tensions physiques et psychiques, le stress…
Une séance de sophrologie c’est également un espace, un temps, pour l’expression de ses émotions et ses ressentis, avant et après un moment de pratique (exercices de respiration, de doux mouvements corporels et d’évocations mentales agréables).
La pratiquer dans un groupe de femmes touchées par la même maladie, c’est aussi se sentir moins seule, pouvoir partager ses expériences dans un environnement d’écoute et d’accueil sans jugement.
Pour plus d’informations sur l’accompagnement que je propose, contactez-moi.